Quatre exemples de courriers qui m'ont été adressés ... sans scrupules :
- 2 août 1982. De Mme Lili MAURICE-AMOUR (chargée de cours à Paris-IV Sorbonne, UER de Musicologie : « Je prépare un ouvrage sur les femmes compositrices [pléonasme] (...) Je serai donc très désireuse de consulter votre œuvre La femme dans la musique française, 1643-1774 (...).
- 6 septembre 1993. De Claire FONTIJN, Duke University Music Departement à Mr le Conservateur de la Médiathèque du Conservatoire National Supérieur de Musique :
« (...) Le diplôme de musicologie de Marcel VILCOSQUI, « La femme dans la musique française (1643-1744) CNSM, 1973, m'intéresse énormément (...) ». - 5 janvier 2005. Courriel de REMOND Anne-Charlotte, productrice à Radio-France :
« Je regrette seulement que vous ne me donniez pas le nom de cette compositrice géniale et persécutée sur laquelle vous avez écrit. Ai-je déjà rencontré son nom ? »
Désolé Madame, cette artiste, à la vie romantique, a publié ses œuvres sous plusieurs pseudonymes afin d'échapper aux jalouses. Un an après sa mort, elle fut déterrée de sa concession à perpétuité, deux femmes – se prétendant héritières - ayant vendu son emplacement. J'aimerais bien qu'un éditeur accepte d'imprimer sa vie et sa carrière invraisemblables, mais ... à mon nom.
LA PALME :
Courriel du 2/6/2006, d'Aurore EVAIN, membre de la SIEFAR, organisme féminin(iste) dont j'ai donné ma démission : « Oh, mon pauvre Marcel Jean (sic) ... je suis profondément déçue et fatiguée devant le spectacle d'un homme qui se prend pour un « véritable chercheur impartial » mais qui n'a même pas l'ouverture et la curiosité d'esprit de s'informer sur toutes les formes de représentations dont peuvent faire l'objet les femmes sur lesquelles il écrit (...) »
* Petite jeune impertinente doctorante, Ève, déjà, fut tentée par le Serpent, qui la convainc de manger du fruit défendu de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. On connaît la suite...