FRANCOIS-SAPPEY Brigitte, professeure d'histoire de la musique au Conservatoire National Supérieur de Paris, dans ses deux ouvrages sur les Schumann affirme « Pour la génération romantique, la vertu sublime de la femme est le dévouement. Dès l'instant où elle épousait Schumann (...) Clara devait se sacrifier. »

Elle nous apprend que le père de Clara Wieck, pianiste-compositeur, fut obligé d'élever seul ses 4 enfants son épouse ayant abandonné le foyer ; il continuera néanmoins à composer et formera sa fille qui sera en mesure de jouer, âgée de 8 ans, un concerto de Mozart. Devenue célèbre, l'ingrate délaissera son géniteur pour sa mère. Elle a épousé Robert Schumann lequel n'a pu écrire ses oeuvres que pendant 26 ans et elle près de deux fois plus longtemps ! Qui est à plaindre ?

LEGRAS Catherine, à propos de son livre Louise Farrenc, interrogée en 2005 par Dominique BOUTEL sur France Culture, affirme « (Au milieu du XIXe siècle) on est dans une époque où une femme est moins intéressante qu'un homme » ! Par exemple George Sand ? Elle ajoute que l'époux de cette Farrenc était un « flûtiste médiocre » et que c'est Louise qui a eu l'idée de débuter des travaux musicologiques importants repris ensuite par son mari. Catherine Legras devait être une familière de ces mariés...

LA PALME :

Dans Musique maestra : le surprenant mais néanmoins véridique récit de l'histoire des femmes dans la musique du XVIIe au XIXe siècle par Évelyne PIEILLER (Edition Plume, 1992) : « Fanny Mendelssohn, comme Clara, comme, comme, comme ; un gâchis, qui n'a rien d'exceptionnel. » elle oublie Marcel Jean VILCOSQUI (dont elle a lu les travaux) qui avait commencé sa première thèse vingt ans auparavant et n'a jamais pu publier.

Crépuscule

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