Interprètes, pédagogues, inspiratrices, mécènes

Dés les temps lointains, l'iconographie prouve l'autorisation faites aux demoiselles de jouer d'un instrument de musique. Personne ne s'étonne de constater alors la présence féminine à des tribunes d'orgue, le roi des instruments. En revanche, en 1998, une Hyacinthe RAVET publie, sous couvert de la Sorbonne, le scandale, selon elle, de l'absence de clarinettistes femmes dans les orchestres, oublieuse des lazzis dont étaient encore victimes, jusqu'à la moitié du XXe siècle, les rares Françaises osant pratiquer les instruments à vent. Dans le même sens, je regrette de ne pas avoir enregistré les propos ironiques, de la part des deux sexes, propos dont j'ai été victime lorsque j'ai commencé des recherches sur le rôle des femmes dans la musique tant ce sujet paraissait alors ridicule.

Qui connaît le nom de Nanine CHEVAIS ? Sa Méthode de chant a obtenu une récompense à l'Exposition Universelle de ... 1867. Jusqu'en 1888, ses recherches furent louées puis, plus rien. Elle n'est pas la seule musicienne méritante que je tente de remettre en lumière.

Il est loin le temps où la femme avait à cœur de soutenir et inspirer des artistes masculins pour leur permettre d'enrichir l'Art. De nos jours, on imagine mal une Française aller chez des éditeurs pour imposer la publication de tout ouvrage d'homme et encore moins d'un garçon âgé de sept ans ... comme c'est arrivé à Wolfgang Amadeus Mozart.

Personnellement, je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer une mécène.

Harmonie

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